Construit comme un journal marquant les dates clefs de cette période chahutée, Serge Joncour réussit à tisser des liens entre cette famille d’apparence désunie et cette béance dans laquelle le pays s’est trouvé. Une béance salvatrice pour une nature qui subitement a pu retrouver voix de cité… La vie aux Bertranges en est le reflet le plus patent. Serge Joncour a un don certain pour évoquer la nature, la puissance du vivant et l’absolue nécessité d’en prendre soin.