Félix, orphelin, découvre son identité. Edgar décide de l’accompagner dans sa quête. Ils quittent une ville en désordre, unis par leur amitié et leur optimisme.
Bravant les périls dans leur périple hardi vers la frontière, les deux personnages suscitent l’empathie, l’un candide et émouvant, l’autre plus inconstant et singulier, et se complètent.
Leur quête de liberté se dresse en opposition à l’impérialisme, à l’extrémisme et à l’obscurantisme ; tandis que leur fraternité défie l’intolérance dans ce monde obscur.
L’écriture coule avec aisance, souvent empreinte de poésie, leur aventure captive, l’atmosphère de méfiance et la vulnérabilité de la population sont dépeintes de manière convaincante, mais n’entame pas notre capacité à espérer…