Ces parents libres, fantaisistes et audacieux, au droit immuable à disposer d’eux-mêmes, ont planifié sans considérer leur fille, la spoliant de les prendre en charge.
L’auteur décrit parfaitement les sentiments d’Éléonore, à la fois triste, agacée, pour qui le sentiment d’abandon s’ajoute aux nuits hantées par leurs dépouilles, faisant de la signature de la succession une question de temps et d’orgueil…
Et si ce départ programmé pouvait être considéré comme un geste admirable de courage pour épargner les plus jeunes ? Peut-on s’opposer au droit de mourir ? La mort pourrait devenir l’affaire des morts…