REQUIEM A HUIS CLOS
Kishida Ruriko
Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako
Collection Polar – Les Editions d’Est en Ouest
Résumé :
« A Kyoto, lors de l’exposition de Reiko, artiste peintre, une jeune femme est frappée d’effroi devant un tableau. Des éléments présents dans l’oeuvre suggèrent que l’artiste sait ce qui est arrivé au mari de cette jeune femme, Takao, disparu cinq ans plus tôt sans laisser de trace. Peu après, sur le lieu même de la disparition de Takao, un corps est découvert. Un meurtre à huis clos qui rappelle étrangement les circonstances de cette disparition : personne n’a pu ni entrer ni sortir, toutes les issues étant verrouillées de l’intérieur. Asami, camarade d’université de Reiko, mène l’enquête et ramène au jour un passé enfoui. Sans se décourager, elle n’aura de cesse de rechercher la vérité dissimulée dans le mystérieux tableau. Sur une trame qui fait monter l’angoisse, se tisse une intrigue pleine de suspens, qui a remporté le prix Ayukawa Tetsuya en 2004 ».
Dans roman, il n’y a pas qu’une histoire à huis clos mais plusieurs. Comme souvent dans les romans policiers japonais que j’ai pu lire, le dénouement ne se fait que dans les quinze ou vingt dernières pages. Kishida Ruriko, en exposant une accumulations de faits et d’indices autour des personnages, a su diriger l’attention du lecteur sur la piste la plus évidente. Mais…mais le coupable n’est pas toujours celui que l’on pensait être…Ce livre m’a fait penser à une enquête d’Hercule Poirot, avec une intrigue bien construite et un dénouement inattendu. Un style que j’ai beaucoup aimé. Pour un premier roman, c’est très réussi.