Je savais bien que cette lecture me retournerait l’estomac.
Mamie Colette me l’avait dit :
C’est dur, C’est abominable mais C’est Notre Histoire.
Mamie Colette est née en 1936 alors vous pensez bien, la guerre 39-45, les bombes, les nazis, l’horreur, c’est toute son enfance.
Et ce roman, qui est bien plus qu’un roman, un véritable témoignage de cette période noire et nauséabonde.
C’est un flash black douloureux et Stanislas Petrosky a su mettre les mots justes sur l’ abbération d’un pan de notre histoire que nul ne peut ignorer.
Avec “ils etaient vingt et cent…” ce sera l’émotion, la terreur, la tristesse, l’effroi, l’impensable, l’innomable, les larmes….
“Ravensbrück, je ne n’oublierai pas”. Chacun de nous gardera en mémoire le destin brisé de ces victimes de la folie d’un seul homme, Hitler et du sadisme de ceux qui l’entouraient.
A lire absolument pour notre devoir de mémoire et le talent extraordinaire de Stanislas Petrosky !
“Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des des nombres”
Jean Ferrat
4ème de couv’ :
L’histoire d’un homme qui a vu la construction et la libération du plus grand camp d’extermination de femmes du IIIème Reich, un homme qui a vécu des deux côtés des barbelés et qui a eu la vie sauve grâce à son art.
Gunther, jeune allemand opposé au régime nazi, excelle dans l’art du dessin.
Il se retrouve promu illustrateur officiel du camp de Ravensbrück, son œil d’artiste interprète la vie et surtout la mort.
L’histoire d’un homme qui a vu la construction et la libération du plus grand camp d’extermination