« Un archipel isolé au nord de la Norvège, battu par les vents. Et, au bord de la falaise, le corps nu et martyrisé d’une femme. Les blessures qui déchirent sa chair semblent être autant de symboles mystérieux.
Quand l’inspectrice Sarah Geringën, escortée par les forces spéciales, apprend l’identité de la victime, c’est le choc. Le cadavre est celui de la Première ministre.
Qui en voulait à la chef de gouvernement ? Que cachait-elle sur cette île, dans un sanctuaire en béton enfoui au pied du phare ? Sarah, très vite, le pressent : la scène du crime signe le début d’une terrifiante série meurtrière. Dans son enquête, curieusement, quelqu’un semble toujours la devancer. Comme si cette ombre pouvait lire dans ses pensées…
De la Norvège à la vieille cité de Biblos, et jusqu’au cœur même du Vatican, c’est l’odeur d’un complot implacable qui accompagne chacun de ses pas. Et dans cette lutte à mort, Sarah va devoir faire face à ses peurs les plus profondes. A ses vérités les plus enfouies… »
J’avais beaucoup aimé le précédent livre de Nicolas Beuglet, Le cri. Et je peux dire que celui-là ne m’a pas déçue non plus ! On observe une amélioration dans l’écriture qui s’affine. Plus fluide, plus percutante. J’aime le personnage de Sarah Geringën, vive d’esprit, agissant toujours avec un sang-froid déconcertant pour ses collègues, mais douce et aimante dès lors qu’elle se retrouve face aux personnes qu’elle aime. Aidée par son compagnon journaliste français, Christopher, Sarah nous entraine avec elle dans cette enquête sans temps mort, et nous emmène de la Norvège à Rome, en passant par la vieille cité de Biblos. Une enquête avec des révélations qui ne plaisent pas à tout le monde. Sarah devra affronter les meurtrier pour résoudre l’enquête tout en protégeant sa famille, parfois au péril de sa fille. Avec ses chapitres courts, Nicolas Beuglet donne du rythme à son roman, et nous a encore une fois séduits par sa plume agréable à lire.
Si vous aimez les thrillers bien rythmés, lisez Complot ! (mais avant, lisez Le Cri !)