4ème de couverture :
« L’IRA a descendu un maton. La punition sera exemplaire, Sam Millar le sait…Enfermé à l’âge de 17 ans dans la prison de Long Kesh, il en sort broyé. Il tente sa chance aux Etats-Unis comme croupier. Mais le rêve américain tourne court et il doit s’inventer un destin…Le 5 janvier 1993, il braque le dépôt de la Brinks, à Rochester. On the Brinks es le récit autobiographique de cette vie hors norme ».
Mon ressenti :
Sam Millar sait s’y prendre pour nous captiver et nous entraîner avec lui dans l’histoire de sa vie. C’est l’histoire d’une vie rocambolesque en deux parties. Une histoire qui commence par nous raconter la pauvreté dans les quartiers de Belfast dans les années 70, puis elle nous plonge dans la dureté du quotidien des huit années de détention de Sam Millar à la prison de Long Kesh, ce dernier étant déclaré activiste politique. Plus d’une fois, j’ai retenu mon souffle, j’ai ressenti la peur comme lui, j’avais mal pour lui. Des scènes tellement surréalistes que l’on pourrait croire qu’elles sortent tout droit de l’imagination ! On reste sans voix. On en sort pas indemne.
Après sa libération, vient ensuite la deuxième partie de la vie de Sam Millar, qui se déroule aux Etats-Unis. Plus de légèreté, plus sereine. Jusqu’au moment où l’idée de braquer le dépôt de la Brinks a germé dans son esprit. A nouveau, je retiens mon souffle, le cœur battant la chamade. C’est tellement improbable que l’on se croirait presque dans « Ocean’s Eleven » ! Et pourtant, ce n’est pas une fiction.
Sam Millar m’a émue par son histoire, par sa personnalité. J’admire sa résistance et son audace. C’est un très beau récit autobiographique qui se lit comme un roman. Un coup de cœur. A lire absolument !