La mère de Tom est morte, et Tom est disparu….
Et si, pour une fois, le mobile n’était ni l’argent, ni le sexe, ni la vengeance, ni même l’amour ?
Chaque mot est juste,
Chaque virgule est à sa place,
Chaque chapitre est une épreuve pour nous, pauvres lecteurs…
Celle de ne pouvoir résister à l’appel du mal. Nous nous voyons plonger dans les méandres de l’âme humaine sordide.
On s’enlise dans les marais de la Caroline du Sud, manque d’oxygène ! Puis c’est la délivrance dans les dernières lignes de cette intrigue superbement orchestrée. On est lessivé, vanné mais oh ! combien comblé.
Les émotions prenant le pas sur l’enquête,
Les personnages, petits pantins désarticulés, pauvres créatures manipulées par la plume assassine de l’auteur,
Tout est parfait.
Encore frissonnante de plaisir, sous le choc d’un bonheur de lecture intense, je ne peux que remercier René Manzor qui confirme son talent de virtuose de la littérature policière.