J’ai souvent vu sur les réseaux sociaux que Jean-Luc Bizien dédicaçait à la librairie Le verbe du soleil de Porto Vecchio.
Il a été tout naturel pour moi de m’associer à eux, pour rendre un avis sur le dernier roman de cet auteur que j’aime tant.
Je mets tout mon amour littéraire dans ce conseil : Lisez Jean-Luc Bizien
Bizien = talent.
Librairie Le verbe du soleil, Poto Vecchio :
“Des narcotrafiquants et des flics mexicains, un “boxeur chinois”, une famille de psychopathes, une vengeance…
Après avoir refermé ce roman, vous garderez longtemps le sable du désert sur la peau.
Et dans la bouche. ”
Loley Read, blogueuse, Le shoot de Loley :
C’est un pur bonheur de retrouver la plume aiguisée de Jean-Luc Bizien, car j’ai eu un énorme coup de foudre pour son précédent roman, “Le berceau des ténèbres”.
Je me suis demandée si la magie serait, à nouveau au rendez-vous avec “Crotales”, on n’a pas idée d’avoir des questions de ce genre, bien sûr que j’ai adoré.
Les étincelles ont même crépité de partout, quand le talent est là, il est là.
J’ai trouvé judicieux de changer totalement de lieu, nous allons faire un tour au Mexique et c’est un dépaysement réussi.
Salma est la compagne d’un narco-trafiquant extrêmement reconnu dans son milieu pour sa dangerosité.
Elle vit avec son frère Pablo, retenus plus ou moins prisonniers dans la luxueuse hacienda, la jeune femme va chercher un moyen de s’échapper afin de rester en vie.
Timmy Dalton vient d’une famille que l’on pourrait assez facilement assimiler à des dégénérés, où la violence règne en maître.
Le père de famille est sûrement le pire des bourreaux jusqu’au jour où quelque chose cède dans le cerveau du jeune homme, il ne sera plus une victime.
Il va y travailler très dur et désormais ce sera lui le traqueur…
Retrouver un personnage récurrent des précédents tomes est très appréciable, Paik Dong-Soo est un homme que j’aime beaucoup, j’aime sa force.
Je le vois un peu comme Bruce Lee, une puissance tranquille et j’ai envie qu’il sorte gagnant de chaque bataille.
Je précise que si vous n’avez pas lu les tomes précédents, pas de panique vous pourrez vous rattraper dans un second temps, Crotales se lit comme un oneshot.
L’action est incroyable, j’ai serré les dents comme ce n’est pas permis.
La violence est aussi bien présente, pas au sens gore, non elle est présentée sous diverses formes.
Parfois physique, parfois psychologique, on parle de violences conjugales et d’inceste, alors je vous arrête tout de suite voir une femme battue ne me fait pas plaisir, bien au contraire, en parler revient à mon sens, à les dénoncer.
Oui c’est une réalité et oui elle est violente.
La progression des chapitres se fait avec deux histoires distinctes et à chaque fois la vision d’un des personnages.
L’auteur sait ménager ses effets, la découpe est réalisée sur des endroits stratégiques.
Je n’ai eu qu’à tirer la langue sur le suspense créé et à passer au chapitre suivant, de toute façon il faut se faire une raison, le lecteur ne maîtrise rien, si une chose : son plaisir.
D’ailleurs j’ai eu les crocs, c’est le cas de le dire avec “Crotales”, je suis restée tendue presque tout au long du roman.
Pourquoi? Parce qu’on ne le dira jamais assez, Jean-Luc Bizien a des facultés d’écritures extraordinaires.
La qualité est là, mais il y a bien plus que ça, c’est pire et bien que difficile à retranscrire, ça pourrait s’apparenter à du génie.
Je n’ai eu qu’une hâte c’est que les deux parties du roman se rejoignent, je me doutais que ce serait explosif.
Le dénouement est dingue, j’ai fini bouleversé.
Vous y trouverez du sang, de la sueur et de la poussière…
Allez, je vous attends à l’embarquement nous partons au soleil et vous vous souviendrez longtemps du voyage, parole de passionnée.