Tout semble enfin sourire à Boris, scénariste de profession, dont le scénario a tapé dans l’œil d’un producteur. Un film à son image, exigeant, donc en noir et blanc, un genre noble, la tragédie et un titre plus que prometteur : “Les servitudes silencieuses”. Ce film intimiste, doté d’une ambition certaine, semble né sous les meilleurs auspices. Boris est sur un petit nuage, d’autant qu’il rencontre dans la foulée Aurélie, cinéphile hard-core qui voue déjà une admiration sans borne au travail de Boris (sans même avoir lu le scénario).
Les planètes sont alignées, Boris pressent une issue plus que favorable à cette belle entreprise.
Sauf que… n’oublions pas que nous sommes chez FabCaro et que notre brave Boris est vulnérable et branque. Alors lorsque le producteur lui suggère quelques petites puis grosses retouches, tout se complique très vite.
De Charybde en Scylla, notre brave Boris va bien sûr voir son projet de départ quelque peu sabordé. Et côté lecteur, on se gausse, en particulier lorsqu’il sera question du casting (en plusieurs temps). Acmé de la drôlerie. Savoureux et drôle, on est décidément très bien en lisant du FabCaro.