Combien sont-ils, ces enfants cachés, poursuivis par la main de multiples démons sous les ruines du château de Montfaucon ? En 1942, sur les hauteurs de Besançon, Suzanne, l’aînée, Pinou et son Pinou Lapin, Jacquot en compagnie de l’âne triste et du chien Bandit, trouvent refuge dans une grotte, protégés par des adultes au péril de leur vie. De là, ils tentent d’échapper à un officier allemand, visage fondu par la guerre et yeux dégageant une étrange phosphorescence verte, ainsi qu’à la terreur qui leur serre la gorge au moment du coucher.
« J’avais entendu quelqu’un dire que l’enfant qui sent durer la nuit fait une expérience de l’horreur. »
Ce récit audacieux hybride fiction et documentaire, réalisme et merveilleux, pour un résultat « méta » rarement lu ailleurs sur cette période de l’Histoire. L’auteur joue de tous les registres, de la tendresse à l’effroi, au service d’une fidélité absolue à son fil rouge, celui de l’innocence sacrifiée. À présent, reportez-vous au titre du livre.
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