Au travers d’une introspection, où les mots et les phrases se déversent brutalement presque rageusement, Bertrand Belin nous ouvre les portes des douleurs et traumatismes de l’enfance.
Avec comme compagnon, sa propre conscience surnommée, la figure, le petit garçon intérieur raconte ses souvenirs marquants, voire obsessionnels.
L’auteur semble, tout du long, les contempler avec distance et philosophie alors qu’ils ont pourtant façonné l’homme qu’il est devenu.
Un récit intime et touchant.