“La mort rôde”, tel est le sentiment d’impuissance face à l’inéluctable. Nina Bouraoui livre avec pudeur et sans apprêt les derniers jours de son père, en soins palliatifs. Ce temps évoqué ici est celui d’un temps suspendu, effrayant. La mort rôde, ôtant tout espoir. Ce temps est aussi celui des souvenirs d’un père, qu’elle admire, qu’elle a craint. Un père à la vie si dense, un père parfois absent, un père dont elle ne connaît pas tous les secrets. Un personnage de roman par endroits, un père aimant et précieux sans aucun doute.
Un récit bouleversant. Aucun autre mot semble mieux convenir que celui-là.