La première de couverture ne pourrait être plus évocatrice, “la dame au portrait” va soulever bien des interrogations, qui est-elle et pourquoi tant de mystères autour de cette œuvre ? S’inspirant de la toile peinte par Gustav Klimt et dont la destinée sera quelque peu chahutée, Camille de Peretti imagine son histoire. Et c’est diablement captivant. Sur près d’un siècle, nous suivons les pérégrinations de cette toile dont l’identité va se révéler au fil des pages, la généalogie des protagonistes se dessinant peu à peu.
Du romanesque pur, une écriture fluide et agréable, sans apprêt ni forfanterie, voilà une fresque captivante et des plus réussies en cette rentrée de janvier (et qui donne sacrément envie d’aller baguenauder à Vienne) !