Difficile en lisant ce roman de se détacher du fameux “Superstars” de la même Ann Scott, qui raconte le Paris foisonnant des années 90 avec un personnage excessif, foutraque et attachant.
Pour autant, ce roman-là, “Les insolents” n’est pas une suite. Mais il se complète.
Les années ont passé, ici le personnage d’Alex, cherche autre chose, sans trop savoir quoi tout en sachant qu’elle doit partir. Alors, elle s’en va pas si loin, et sans fantasmer sur la destination. Elle sait pertinemment qu’elle ne va pas forcément aimer vivre dans une maison-témoin, humide et sans commodités. Oui, mais pourquoi ne pas essayer, après tout ? Au moins et surtout, il y aura la mer.
Un personnage qui m’a bien plu et qui tient le roman. Les autres semblent secondaires… C’est elle qui nous interpelle avec son air désabusé et sûre de rien. Sans oublier d’être drôle. C’est encore mieux.