Ce n’est pas l’histoire d’un banquier anarchiste, mais une ode à l’effervescence intellectuelle, à la poésie et au désir, alliée à une réflexion exigeante sur la ruine et la dilapidation de nos mondes, pourtant toujours debout. Ce n’est pas le récit du parcours atypique d’un homme, épris de philosophie, qui renoncerait à ses idéaux en plongeant éperdument dans la sphère économique. Voyez-y une chronique de ce qui aurait pu être un anéantissement, mais qui s’avère une révélation à soi-même à travers le foisonnement des intuitions, s’attachant moins aux péripéties qu’à l’éclosion du sensuel. Sans négliger un bel éloge de la solitude choisie, comme manière d’être pleinement au monde.