J’avais beaucoup apprécié son précédent roman car l’histoire abordait quelque chose je connaissais très bien mais ce roman a beaucoup de points commun avec le précédent. Les thématiques abordés sont presque les mêmes : identité ou encore transmission avec en plus l’enfance.
Ici notre personnage principal passe en revu sa vie ainsi que celle de ses parents pour mieux retrouver ses origines. Il découvre vers ses dix ans que son père n’est pas son père biologique. Il le découvre à un âge où il se construit et cela n’est pas sans conséquence sur sa relation avec lui. A l’âge adulte il décide de mener la quête de ses origines.
La chronologie n’est pas entièrement respectée mais ce n’est pas grave car cela s’explique par le cheminement du personnage dans sa quête. Les chapitres sont parfois très court ce qui est au début assez étrange car on s’attend normalement à plus de développement. Mais c’est comme ci nous lisions un journal intime. L’auteur garde ainsi l’essentiel de l’histoire et ce n’est pas plus mal pour le rythme de l’histoire.
J’ai très vite accroché à cette histoire car le style de l’auteur rend cette histoire presque réelle. On voit bien l’évolution du petit garçon qui devient adulte et qui se cherche constamment car même avant de savoir que ses parents ont eu recours à un donneur de sperme, il sentait bien qu’il était très différent de son père.
Le fait qu’il découvre qui est son père biologique n’est pas la plus important dans ce livre car ce qui l’est c’est plus la relation avec ce père qui l’a élevé et dont il se sent si différent.
Arnaud Dudek nous offre un texte plein de pudeur mais très juste sur des questions très actuelles quand il s’agit de paternité. Il fait même référence à l’actualité qui soulevait la question de l’anonymat dans le don de sperme.
Encore une fois Arnaud Dudek a su me séduire avec ce texte et je continuerais de le lire.