« Seuls ». Le pluriel est déjà… singulier. « Les amoureux sont seuls au monde », met-on en exergue pour souligner le bonheur de ne regarder que l’autre, de se voir dans ses yeux. Louise et Ludovic avaient certainement envie de vivre une jolie aventure, envie de rivages nouveaux, de paysages souriants, d’exotisme. Alors, voilà nos deux bobos qui prennent un congé sabbatique, et s’en vont sur leur bateau et leurs rêves. Sauf qu’entre le romantisme presque mièvre de cette solitude-là et la dure réalité de la survie, il y a un monde. Jason (le bateau), les abandonne, certainement parti chercher la Toison d’Or avec les Argonautes, comme son nom l’indique. Peu de toison de ce côté des Malouines, cinquantième sud, que de la peau d’otaries, des plumes de manchots… (à suivre sur “reservoir des sens” https://dejours.com)