Le commandant Helen Grace et son équipe doivent arrêter un tueur particulièrement cruel qui se délecte de transformer des innocents en meurtriers. Pour chacun de ses crimes, il organise une mise en scène dans laquelle ses proies, torturées par la peur, la faim et la soif, n’ont d’autre moyen pour s’en sortir que de tuer.
On entre de plein pied dans l’horreur avec ce titre, l’auteur joue avec nos instincts les plus primaire. Nous sommes totalement partie prenante dans cette histoire.
En effet très vite on s’identifie aux victimes, on entre en empathie. On tremble, on souffre, on vit au rythme de notre lecture. Mais, en plus, on fait jouer notre petit coté voyeur.
Oui, nous sommes partie prenante, et nous, qu’aurons nous fait dans de telles circonstances ? Quelles auraient étaient nos pensées, aurions nous pu encore raisonner, n’aurions nous pas réagis comme ces victimes ?L’instinct de survie n’est-il pas la plus forte des motivation possible? Notre cerveau reptilien aurait été la seule zone cérébrale que nous aurions réussi à faire fonctionner ?De victime n’aurions nous pas préféré la place de bourreau !
Difficile de garder la tête froide, d’avoir notre libre arbitre et de rentrer en résistance dans de telles conditions, séquestrés, déshydratés, morts de faim et m’ayant qu’une seule issue échappatoire, tuer pour survivre. Là réside le point fort du livre, car chaque protagoniste n’a pas la même façon de digérer et d’interpréter les fait.
L’auteur nous offre une galerie de personnages exceptionnel. Il a soigné la cadre psychologique de chacun d’eux.
Et puis il y a l’équipe de flic avec un trio choc que l’on aimerai retrouver sur d’autres enquêtes et découvrir leur secret.