Avec Olivier, libraire à Humeurs noires à Lille, nous avons un message d’urgence à vous faire passer :
La maison d’édition Fleur Sauvage va fermer ses portes (à cause de son distributeur et non à cause d’une mauvaise gestion).
Fleur Sauvage ne doit pas faner, il reste seulement 8 jours pour y remédier, c’est court mais on peut le faire, partagez, ululez, participez si vous souhaitez le faire mais il faut qu’on se bouge car la cagnotte sera annulée si elle n’est pas atteinte et nous sommes à 70% du but.
On ne peut le croire, Fleur Sauvage ne peut pas faner !!!!
Retrouvez nos avis sur un de leur fantastique roman, Majestic Murder d’Armelle Carbonel.
Pour sauver Fleur Sauvage cliquez ici
Olivier, Librairie Humeurs noires à Lille :
Le Rideau Rouge s’ouvre sur un vieux théâtre, sombre et condamné, vide et abandonné…
TOC
Un couple improbable entre en scène : un jeune homme au regard habité et une femme aux postures langoureuses, habillés de rien si ce n’est leurs secrets…
Dans l’ombre quelques silhouettes indistinctes s’agitent discrètement, sans chercher à se cacher…
TOC.
Un jeu de rôles, une tragédie ou un drame? Une acceptation des rôles, une maîtrise du scénario ; les acteurs déploient leurs textes, leurs troubles, leurs pensées…s écorchant à mains nues sous nos yeux, sous ses mots.
TOC.
Mais chut! C’est le troisième coup…Fais silence et écoute, ne bouge plus et regarde… Un Giallo sur papier…Laisse sa plume t’emmener, t enrober comme une nuée d’insectes qui te démangent…
Chut, admire juste cette pièce dramatique écrite par Armelle Carbonel.
Moi je vais me percher dans les cintres, je verrai mieux.
Loley Read, Blogueuse, Le shoot de Loley :
Mon avis sur Le shoot de Loley
J’ai été, je pense, dans les premiers à suivre Armelle Carbonel, voilà quelques années que j’ai cru en la version de son premier roman.
J’ai par la suite eu l’immense joie de voir les Editions Fleur Sauvage reprendre Criminal Loft, alors imaginez ce que je peux ressentir avec ce second roman.
C’est simple, quand j’aime j’aime, alors je me suis jetée dessus.
Lillian et Fanny s’entraident autant que possible, la vie dans un squat de drogués n’est pas la plus facile.
Lillian se sent attirée par Seamus qui la sauve in extremis d’un viol collectif, il semble différent des autres.
Un matin, ils abandonnent Fanny à son sommeil pour postuler dans un théâtre et s’arracher à la crasse, aux shoots, à la laideur de cette existence.
Je me suis trouvée face à une écriture poétique, les descriptions et les comparaisons sont très belles, vous me direz quand le lieu du récit se trouve être un théâtre c’est plutôt raccord.
En tout cas, je me suis laissée emporter loin dans un registre noir, grâce à cette aura entourée de mystère et d’angoisse.
Le lecteur va sentir un danger planer sur la tête des personnages, lequel, ça, il n’en sait rien ,mais l’ambiance pourrait bien arracher quelques frissons.
Le théâtre est particulièrement isolé, les petites mains qui y œuvrent sont du genre bizarre…
Les rebondissements sont hallucinants de folie, je me suis bien fait avoir…
Le Majestic est un théâtre pour le moins flippant, si l’envie vous prenait d’assister à la pièce qui s’y joue, surveillez vos arrières.
Il y a des moments où l’on se dit qu’il est confortable de se trouver devant les pages, bien à l’abri.
Frissonner, vibrer et mourir de peur chez soi, en toute sécurité ça semble pas si mal.
Ce qui serait d’enfer, c’est de voir une adaptation télé, l’auteure est tellement douée pour créer un parterre de personnages inquiétants, sans parler des lieux, non ça il faut le vivre à travers le roman.
Le rouge et le noir sont les deux couleurs qui se disputent la scène, pourquoi ? A vous de le découvrir, je n’ai pas envie de rendre un avis plus long, je ne peux que vous inciter à craquer et à découvrir ce roman noir.
Je pense que le blogueur doit savoir trouver la frontière à ne pas franchir et pour rien au monde je ne voudrais vous griller un élément clé, votre plaisir doit être à son maximum.
A vous de jouer, juste un conseil, révisez votre texte…
Avis librairie complémentaire : La Griffe Noire / Gérard Collard