Il était évident que Christian (Librairie Maison de la Presse à Selestat) et moi nous nous réunirions pour partager ce moment autour du dernier thriller de Sire Cédric.
C’est très simple à comprendre, il y a plusieurs points qui nous tiennent à cœur :
– Nous aimons le génie qui est distillé dans ses romans.
– Nous aimons l’homme qui est d’une simplicité et d’une gentillesse désarmante.
– Nous sommes d’accord pour affirmer de source sûre que Sire Cédric n’est pas assez distribué dans les librairies.
Alors les deux passionnés que nous sommes, le libraire et la blogueuse ont un message à passer :
Un lecteur (et ils sont nombreux) qui rentre dans une librairie pour acheter un livre de Sire Cédric et qui à la mauvaise surprise de ne pas l’y trouver, est un lecteur qui va attraper son ordinateur pour l’acheter sur un site dont on ne prononcera pas le nom.
La demande est là, et je pense qu’une librairie qui se passe d’un tel auteur dans ses rayons se tire une balle dans le pied.
Je m’adresse à vous les libraires, ça tombe plutôt bien, je pense que le site est fréquenté par les lecteurs bien sûr, mais aussi par les libraires.
Nous aimons Sire Cédric et nous voulons le lire, je n’ai pas l’habitude d’avoir ma langue dans ma poche, c’est dit.
Je remercie les libraires passionnés qui font un travail fabuleux et qui ont compris leur intérêt, cependant il n’est pas trop tard pour les autres, vous êtes toujours à temps de passer commande et d’entretenir vos stocks.
L’avis de Christian, Libraire à la Maison de la Presse à Selestat (67) :
En s’attaquant au thriller, Sire Cédric, embarque le lecteur dans une enquête hors du commun. Page après page il fait monter la tension, enfermant le lecteur dans un engrenage infernal, où se mêlent magie noir, démons, enquête et course contre la montre. L’auteur va jouer avec nos nerfs en maîtrisant son récit à la perfection, en distillant une histoire construite de main de maître.
Les mots percutent, les phrases claquent, les chapitres assomment,
l’indifférence n’est pas de la partie dans ce thriller horrifique et intensément diabolique.
Sire Cédric signe un excellent moment de lecture, qui confirme son talent , et par lequel il mérite une place de choix dans la liste des auteurs français reconnus dans ce domaine de lecture.
A noter que Sire Cédric rend hommage, dans ce livre, à certains libraires, en les faisant apparaître sous leurs propres noms, au fil des pages.
Loley Read, blogueuse : Le shoot de Loley
Le shoot de Loley, Du feu de l’enfer de Sire Cédric
Vous l’attendiez vous aussi, chaque année, nous sommes de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs de lecteurs de Sire Cédric.
Lectrice de la première heure, ce fut un vrai honneur d’assister à cette ascension fulgurante, la reconnaissance d’un vrai talent.
A la recherche de toujours plus de frissons et de qualité, j’ai la garantie de frapper à la bonne porte.
Manon n’en peut plus de ce frère, qu’elle traîne depuis l’enfance tel un boulet à son pied.
Ariel revient toujours dans ses jupes quand il a des ennuis, même en pleine nuit.
Au matin, elle est réveillée par des gouttes qui tombent du plafond, elle se rend vite compte qu’il s’agit de sang…
La jeune femme décide de se rendre à l’étage supérieur, accompagnée de son frère, vérifier ce qu’il se passe chez son voisin.
Un peu plus tard quand tout dérape, elle va se rendre compte que son frère a encore fait très fort, il s’est même surpassé cette fois…
La couverture est superbe, la couleur choisie est un choix judicieux, elle tranche totalement avec les précédentes.
Je salue souvent les auteurs qui choisissent de ne pas attendre la cinquantième page pour envoyer la scène qui retiendra l’attention du lecteur et le happera dans l’histoire pour qu’il n’en sorte qu’à la fin.
Avec “Du feu de l’enfer”, l’action débute sur la première page, c’est simple, un code rouge est envoyé au cerveau et tous les sens sont immédiatement en alerte.
C’est ce qui s’appelle commencer sur les chapeaux de roues, la situation présentée est tellement inquiétante, qu’elle soulève beaucoup de questions.
J’ai apprécié de voir le métier de thanatopracteur développé, on n’en parle trop peu, ça semble tabou, un peu comme tout ce qu’il y a autour de la mort, sinon plus.
J’ai vu une très belle présentation, simple et délicate, si si c’est possible.
Les relations fraternelles sont parfois compliquées et peuvent facilement tourner au fiasco, Manon et Ariel nous fournissent un bel exemple.
Je me suis surprise à sourire sous le lancé de piques qu’ils maîtrisent à merveille, même si la plupart du temps j’ai serré les dents en soutien à Manon, aussi exaspérée qu’elle.
Je suis tombée sur un bel hommage aux libraires, c’était très sympa de voir les copains passer dans le roman.
Nous n’oublions pas que les libraires ont un rôle clé dans la littérature, ils sont aussi indispensables aux auteurs/éditeurs qu’aux lecteurs.
De l’action, toujours de l’action !
Elle est indescriptible, juste digne d’une adaptation télé, mais elle reste bien dosée et pas omniprésente non plus.
On connait tous des personnes peu recommandables, borderline ou encore pas vraiment accro au Code Civil, vous allez être confrontés à des membres d’une communauté secrète, prêts à tout pour qu’elle le reste.
J’ai parfaitement ressenti la peur des personnages, la peur de mourir, celle qui rend une transpiration acide, vous empoigne le cœur et serre de toute ses forces.
Sire Cédric a cette faculté-là, c’est son domaine et on le sent très à l’aise à ce petit jeu.
Avec ses écrits je ne lis pas, je vis, je ressens, je vivre…
J’aime partir à l’aventure dans de telles conditions, elle est rythmée et prenante.
Dans ce dernier roman il n’y a pas de fantastique, si c’était un point qui vous freinez vous n’avez plus d’excuse pour découvrir l’auteur, attention on devient vite accro.
J’ai retrouvé une qualité de texte, un style que je connais et que j’adore, mais aussi quelques détails peu ragoutants, exactement comme on les veut.
Les personnages féminins sont marquants, effacés ou exubérants on les retient, on les aime ou on les déteste, mais c’est très fort.
Vous allez être foudroyés sur place par le dénouement, du grand Sire Cédric, ce dernier roman est orgasmique littérairement parlant.
D’ailleurs, c’était tellement bon, dites, j’ai le droit de le relire ?