Portrait d’une femme de ménage au cœur noble.
La porte mentionnée dans le titre est celle du logement d’Emerence, la vieille domestique de la narratrice. Elle qui prend ses aises dans l’appartement de ses employeurs sans jamais admettre qui que ce soit à l’intérieur du sien.
Le récit de Magda Szabo construit patiemment l’étrange figure d’Emerence, une femme austère parfois tyrannique mais qui se révèle aimante. Un portrait superbe, émouvant qui a reçu le prix Femina étranger en 2003.
Un chef d’œuvre de la littérature hongroise.