Soyez imprudents les enfants
Véronique Ovaldé
Flammarion
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Nous sommes en 1983, à Bilbao, Atanasia Bartolome fillette de 13 ans pénètre dans le musée et reçoit un uppercut en découvrant une toile de Roberto Diaz Uribe « Mon corps mis à nu » « La femme était nue, le menton relevé, sa peau était bleutée, marbrée, transparente, d’une transparence maladive, épuisée, sexuelle. » C’est la première fois qu’elle est confrontée à une telle peinture. Son obsession du peintre la conduit à Paris auprès d’un russe alcoolo-tabago bizarre ayant fait une étude sur Diaz Uribe qui s’avère être son cousin. Les recherches vont étayer l’arbre généalogique.
« Soyez imprudents les enfants », c’est ce que dit une aïeule d’Atanasia à son fils parti avec Savorgnan de Brazza.
Roman d’initiation, sur la transmission, les origines familiales, comme souvent chez Véronique Ovaldé, ce livre est à la fois triste et gai doux et rugueux. Le tiroir ouvert en premier révèle ses secrets plus tard. J’aime ses personnages féminins qui osent prendre leur destin en mains. Je me suis un peu perdue dans les digressions de l’auteur et, je dois le reconnaître, quelque fois ennuyée. Atanasia, l’héroïne manque de sel ou de poivre et j’ai peiné à m’attacher à elle. Un bémol dans ma bibliographie ovaldienne. Reste que j’aime toujours autant les titres de ses chapitres dont l’originalité me plait beaucoup, tout comme la plume de Véronique Ovaldé.