« Regarder les choses revient à se regarder soi-même. »
Suzanne anime un atelier d’écriture et demande à ses élèves de choisir un objet qui les raconte. Arsène, son élève, choisit une valise : elle lui a sauvé la vie mais elle est aussi son seul lien avec sa famille biologique, ses racines, son pays d’origine : le Rwanda. Il demande à Suzanne d’être le dépositaire de ces mots si longtemps enfermés, exilés en lui.
Suzanne, tout en travaillant avec Arsène, accomplit ce deuil jamais fini, et redonne leur liberté à ces objets qu’elle chérissait comme un trésor à jamais perdu.
Un magnifique roman porté par deux personnages émouvants, pudiques et authentiques qui nous amènent à nous interroger sur ces objets, que souvent l’on néglige, et pourtant qui nous rattachent à ce que l’on a perdu, ce qui n’est plus.