Le nouveau chef du polar !
En 3 ouvrages seulement, Olivier Norek devient un incontournable de la scène du polar. Intrigues politiques, personnages savoureux…
A lire !!!
Le nouveau chef du polar !
En 3 ouvrages seulement, Olivier Norek devient un incontournable de la scène du polar. Intrigues politiques, personnages savoureux…
A lire !!!
Je découvre le capitaine Victor Coste alors qu’il a déjà sévi dans plusieurs bouquins, mais cela n’a aucune importance pour la compréhension de l’histoire.
Nous voici de suite dans le bain carcéral, la prison de Marveil ; pas moussant le bain, plutôt rugueux, âpre. Le réalisme saute aux yeux. Humiliations, abus sexuels, chantage, pression, drogue, cachetons, poker, sous le regard des matons résignés. Nano s’est fait prendre pour une montre volée, numérotée et répertoriée. Il ne fait pas bon d’être voleur, quand on n’en a pas la carrure et aimer porter une partie du butin. Sa sœur Alex fera tout, vraiment tout pour le sortir de cette prison où il tourne au zombie après être passé entre les mains de la Machine.
Cela semble partir dans tous les sens, mais tout est millimétré, calculé. La toile à cinq fils n’est pas finie de tisser que Coste nous entoure du cocon de son équipe du SDPJ du 93. Plusieurs départs, plusieurs affaires, et, à la fin, un KO debout.
Olivier Norek me met en surtension, impossible de laisser tomber le livre avant la fin. Les dialogues sont nets, réalistes, humains, de l’émotion, juste le nécessaire pas de surenchère stylistique. Norek propose un kaléidoscope de meurtres, braquages, enlèvements…une équipe policière humaine, efficace, soudée, un avocat « honorablement » véreux. Ce livre percutant m’a emballée, le récit est vraisemblable, le capitaine Coste n’est pas loin d’Olivier Norek. Le plus, cette histoire est plausible et, cerise sur le gâteau, fort bien écrite.
Un polar comme je les aime.