« Qui n’a jamais braqué des bonbons, une piécette … la plupart en reste là, et il y a les autres ».
Paul Colize nous conte l’histoire d’un Arsène Lupin du braquage, un gentleman du crime. Un homme qui utilise avec maestria les techniques de son temps. Mais il construit ses coups et ses équipes à partir de principes « old school » sur lesquels il ne transige pas. Un « truand », un « voyou » à la Albert Simonin (lire « lettre ouverte aux voyous » et « le savoir-vivre chez les truands ») qui connait les risques, les accepte et les assume. Présumé auteur du casse du siècle.
A côté de ça, le coup le plus foireux de l’histoire, par le « Gaston Lagaffe » du braquage. Ou comment tout faire pour être pris. Mais pour un avocat, rien n’est tout noir, rien n’est tout blanc…surtout quand les évidences sont trop « flagrantes ».
Des personnages plus vrais que nature.
La rencontre de deux hommes plus proche qu’il n’y parait, malgré des milieux aux antipodes.
Des personnages féminins d’une justesse et d’une force qui en font des pièces essentielles.