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SOS DES LITTÉRAIRES EN DÉTRESSE – Sébastien Mousse

La librairie de Cogolin, les Éditions Fleurs Sauvages, les Éditions du Caiman sont au plus mal. Ils ont besoin de nous, de vous… Vous trouverez ci-dessous les liens si vous souhaitez faire un don pour eux.

Qu’est-ce qui fait que le monde littéraire subit des tempêtes depuis quelques temps ?

On se souvient du sauvetage d’Humeurs Noires à Lille, de la Librairie du Hérisson à Montargis… Et de bien d’autres…

D’un côté nous avons des mastodontes de la vente du livre tel qu’Amazon.

Amazon qui rafle de plus en plus de part de marché, qui ne paie pas d’impôt en France, je ne suis pas là pour leur faire un procès. Mais je pense qu’il est temps de faire la différence entre un marchand de livres, et un libraire…

Un marchand de livre propose un catalogue extraordinaire, il a presque tout en stock, il vous le livre chez vous rapidement, au même prix que si tu avais bougé tes jolies petites fesses pour aller le chercher en magasin ma chérie. Il peut te livrer aussi des fringues, de la bouffe, il vend de tout…

Un libraire, lui il n’a pas tout en stock, il ne peut pas… Par contre il peut te conseiller, te dire ce qu’il a lu, aimer. T’orienter selon tes goûts, parce que lui, ou elle, à la passion du livre en lui, en elle. C’est un professionnel qui va mettre en avant un auteur, un livre, une maison d’édition. Bien sûr il est aussi là pour vendre les livres, gagner sa vie, mais il veut avant tout partager ses lectures avec toi. Et s’il n’a pas le bouquin en stock, ben tu l’auras sous 48h00… Puis parfois tu pourras croiser ma bouille, ou celle des copains auteurs, car on va dédicacer dans les librairies, pas sur les sites internet.

Acheter nos livres en librairie, c’est déjà résoudre une bonne partie du problème.

Ensuite les maisons d’éditions, pourquoi elles sont dans la merde, surtout les petites ?

Ben simplement parce que dans la chaine du livre, quand tu achètes un bouquin, il y a en moyenne 10% pour l’auteur, 35% pour le libraire (bon ok le mastodonte il pompe 50% lui) 25% pour le diffuseur/distributeur, 20% de coût de fabrication (correction, impression, maquette, couverture…) Reste 10 % en moyenne, plus si retirage car la couverture, la maquette et les corrections ont déjà été faite.

Donc c’est peu, en plus des entreprises de Diffusion/Distribution ont coulé, Diffusion G, Mot’Us, De Borée… tout cela a entrainé de lourdes pertes financières pour nous tous.

Et surtout, nous, les petits, nous sommes les preneurs de risque, c’est NOUS qui souvent mettons le pied à l’étrier aux futurs grands, que les prestigieuses maisons d’éditions éditeront après. Parfois les paris sont gagnants, parfois perdants…

Voilà, vous savez tout, donc je n’aurais qu’un message : Achetez chez votre libraire de quartier, faite lui confiance, il vous conseillera une petite maison d’édition, un auteur inconnu, et vous ferez une belle découverte…

Pour aider les copains si vous le souhaitez :

http://www.leetchi.com/c/cagnotte-de-la-librairie-de-cogolin-17577779

https://fr.ulule.com/sauver-les-editions-fleur-sauvage/

https://fr.ulule.com/editions-caiman/

 

Sébastien MOUSSE.

http://www.atelier-mosesu.com

 

 

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Les Petits Mots des Libraires

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